HOMÉOPATHIE ET ANIMAUX : une approche naturelle pour leur santé et leur bien-être

 

L’homéopathie est une méthode thérapeutique puissante qui repose sur le principe de similitude : une substance qui provoque des symptômes chez un être en bonne santé peut, à très faibles doses, aider à les soulager chez un individu malade.

Cette approche est utilisée depuis plus de 200 ans en médecine humaine… et depuis plusieurs décennies aussi en médecine vétérinaire, notamment pour les animaux de compagnie, les chevaux et même les animaux d’élevage.

L’homéopathie vous intéresse ? Vous souhaitez en savoir plus ? C’est ici.

En mai 2025, je donne 3 conférences à propos de l’homéopathie et les animaux. Pour en savoir plus, c’est là

 1. POURQUOI UTILISER L’HOMÉOPATHIE POUR LES ANIMAUX ?

L’homéopathie fonctionne de manière globale, dans le sens du corps et en douceur. Les animaux sont particulièrement réceptifs à ses effets. Leur sensibilité, leur spontanéité et l’absence de filtres mentaux rendent souvent la réponse homéopathique rapide et profonde.

Qu’il s’agisse de troubles physiques récurrents, d’émotions perturbées, de réactions au stress ou de sensibilités chroniques, l’homéopathie propose un accompagnement tout en subtilité, qui s’adapte à chaque animal, chaque tempérament, chaque contexte de vie.

Les avantages de l’homéopathie animale :

  • Méthode naturelle : pas de produits chimiques agressifs.
  • Faible coût : un remède homéopathique coûte peu et peut durer des années (par ex. en doses liquides).
  • Peu ou pas d’effets secondaires (si les remèdes ont été bien prescrits).
  • Adaptée à toutes sortes de troubles : chroniques, aigus, émotionnels, etc.
  • Compatibilité et complémentarité avec d’autres traitements (allopathie, ostéopathie…).
  • Utilisable pour toutes les espèces : chiens, chats, chevaux, oiseaux, lapins, animaux d’élevage…
  • Utilisée par : des particuliers propriétaires d’animaux, des éleveurs, des vétérinaires, des homéopathes, et bien plus encore, soucieux d’une approche plus respectueuse de l’animal.

🔍 2. QUELLES SONT LES INDICATIONS LES PLUS FRÉQUENTES ?

 

L’homéopathie peut accompagner votre cher compagnon dans toutes sortes de situations :

SPHÈRE ÉMOTIONNELLE :

  • Stress de toutes sortes : anxiété de séparation, phobies sonores, hypervigilance…
  • Traits de caractère empiétant sur sa vie quotidienne : timidité, peurs, angoisses…
  • Soutien des animaux maltraités ou adoptés…

SPHÈRE PHYSIQUE :  

  • En aigu : traumatismes, piqûres…
  • En chronique : troubles digestifs, respiratoires, cutanés, arthrose, douleurs chroniques…
  • En prévention : renforcement de l’immunité, prévention des troubles récurrents, accompagnement des animaux vieillissants…

EN PRÉVENTION :

  • Renforcement de l’immunité
  • Prévention des troubles récurrents
  • Accompagnement des animaux vieillissants

3. QUELS ANIMAUX PEUVENT ÊTRE TRAITÉS PAR L’HOMÉOPATHIE ?

Tous les types d’animaux peuvent être traités avec de l’homéopathie 😊. (voir plus bas : limites de l’homéopathie). Que cela soit des chiens, des chats, des chevaux ou autres, tous répondent favorablement à l’homéopathie de manière générale.

Les animaux de compagnie composent la majorité des consultants animaux car ils ont un avantage indéniable : étant donné qu’ils côtoient régulièrement leur humain, celui-ci aura encore plus d’indications à fournir lors d’une consultation 😉.

Elle apporte aussi son soutien pour les  :

🐮🏡

ELEVAGES et

animaux DE FERME :

 

Dans les élevages, l’homéopathie permet, entre autres, dans le bien-être des animaux d’élevage, de :

  • Réduire (si possible) l’utilisation d’antibiotiques (toujours en partenariat avec le vétérinaire), ce qui est particulièrement apprécié dans les élevages bio
  • Renforcer le système immunitaire en prévention, ce qui permet de devoir moins traiter par la suite
  • Prévenir des maladies de troupeaux
  • A l’apparition des premiers symptômes de maladies facilement transmissibles, traiter le troupeau en entier
  • Soutenir les mises bas, les troubles digestifs, les boiteries…

🐴

ANIMAUX DE COMPÉTITION :

 

  • Prévention et traitement des blessures : entorses, tendinites, douleurs musculaires chez les animaux de sport (chiens, chevaux, etc.)…
  • Soutien dans la récupération après effort
  • Gestion du potentiel stress…

Elle permet aussi d’améliorer le bien-être animal dans une approche plus respectueuse.

🤔 4. L’HOMÉOPATHIE FONCTIONNE-T-ELLE VRAIMENT CHEZ LES ANIMAUX ?

 

Les animaux ne sont pas influencés par l’« effet placebo ». Leur mental fonctionne différemment et ils n’ont pas d’idées préconçues. De la sorte, les animaux sont particulièrement réceptifs à l’homéopathie, qui fonctionne très bien et rapidement avec eux.

5. QUELQUES MOTS D’HISTOIRE À PROPOS DE L’HOMÉOPATHIE VÉTÉRINAIRE

L’homéopathie a été fondée par le médecin allemand Samuel Hahnemann vers 1796. Dès ses premières publications, Hahnemann souligne que cette méthode pourrait être utilisée chez les animaux tout autant que chez les humains, selon les mêmes principes : similitude, dilution et globalité.

🐄 XIXe siècle :

Premières applications vétérinaires

 

Au XIXe siècle, l’homéopathie commence à être testée sur les animaux de ferme :

  • Pour soigner les épidémies dans les élevages (fièvre aphteuse, charbon…),
  • Pour traiter les chevaux, très utilisés à l’époque dans l’agriculture et les transports.

Des vétérinaires formés à la médecine classique commencent à s’y intéresser, en parallèle de la médecine allopathique.

Buste d'Hippocrate

Wilhelm (Guillaume) LUX

(1773–1849) – Le pionnier de la médecine vétérinaire 

Wilhelm Lux est un vétérinaire allemand, né en 1773. Il fut littéralement passionné par les travaux de Hahnemann et il devint l’un des tout premiers à adapter les principes de l’homéopathie au monde animal. Il peut à juste titre être considéré comme le fondateur de l’homéopathie vétérinaire.

À une époque où la médecine vétérinaire était encore balbutiante, Lux fut frappé par les effets positifs des remèdes homéopathiques sur les humains, et il décida de les appliquer aux animaux domestiques, principalement les chevaux, les bovins et les moutons.

Wilhelm Lux a publié plusieurs ouvrages importants en langue allemande, dont les titres principaux sont :

  • « Versuch einer homöopathischen Heilart der Rindviehseuche » (1833) — Une tentative de traitement homéopathique pour l’épizootie bovine.
  • « Homöopathische Heilversuche an Thieren » — Recherches thérapeutiques homéopathiques chez les animaux.

Ses textes ont circulé parmi les premiers vétérinaires homéopathes allemands, autrichiens et suisses. Il a été un précurseur de l’isothérapie (traitement par les produits pathogènes eux-mêmes), notamment en observant que certaines sécrétions ou excrétas dilués pouvaient soutenir la guérison.

Lux adoptait une démarche très pragmatique et clinique, fondée sur l’observation fine de l’animal, son comportement, ses modifications émotionnelles, et sa réponse aux remèdes. Il a insisté très tôt sur l’idée que l’animal, bien que non verbal, exprime des symptômes clairs, perceptibles par un soignant attentif — une idée totalement moderne aujourd’hui.

Wilhelm Lux a influencé les premiers cercles homéopathiques vétérinaires en Allemagne et ailleurs. Il a posé les bases de ce qui deviendra une spécialisation à part entière au XXe siècle.

 

XXe et XXIe siècles –

Evolution et reconnaissance

 

Plus proche de nous, au fil du XXe siècle à nos jours, plusieurs vétérinaires passionnés développent et structurent la pratique. En voici quelques-uns :

Buste d'Hippocrate

Jacques Millemann. Crédit image  https://www.apmh.asso.fr/pages/choix_medoc

Dr Jacques Millemann, (1935-1991)

 

Il est un pionnier de l’homéopathie moderne pour les animaux. Vétérinaire français diplômé en 1960, Jacques Millemann a été l’un des vétérinaires français les plus influents dans le développement et la transmission de l’homéopathie appliquée aux animaux. Il s’est tourné vers l’homéopathie dans les années 1970, face aux limites de la médecine conventionnelle.

Il est l’auteur de deux ouvrages majeurs :

  • Il a coordonné l’écriture de la première « Matière médicale homéopathique vétérinaire » (1999), une référence pratique et clinique.
  • Il a aussi coécrit, avec Philippe Osdoit, l’ouvrage de référence « Homéopathie vétérinaire : de la théorie à la pratique » (2002).

 Jacques Millemann a également contribué à la fondation de plusieurs structures de recherche et d’enseignement de l’homéopathie. Il s’est éteint en juillet 2021.

Dr Marc Brunson (né en 1955)

Vétérinaire Belge, a fondé le Centre Liégeois d’Homéopathie (CLH) à Liège, où il a formé de nombreux médecins et vétérinaires à l’homéopathie uniciste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « L’homéopathie pour les animaux aussi : 101 cas cliniques vétérinaires en homéopathie » (2001) et est conférencier international.

J’ai eu la chance de suivre quelques-unes de ces conférences, en Suisse, avec beaucoup de plaisir. C’est une personne très sympathique, riche d’une énorme expérience et très humble.

Dr Henri Quiquandon (France, né en 1952)

 

Médecin vétérinaire français, Henri Quiquandon est une figure discrète mais reconnue de l’homéopathie vétérinaire contemporaine.

Il est particulièrement connu pour son ouvrage de référence « Homéopathie vétérinaire, biothérapiques« , qui offre une approche pratique et détaillée de l’homéopathie appliquée aux animaux. Son travail a contribué à structurer et à diffuser cette discipline auprès des vétérinaires francophones.

P.S. : j’ai ce livre, qui est une merveille ! Malheureusement, pour l’instant, il est en rupture de stock.

Dr Marie-Noëlle Issautier

 

Est une vétérinaire homéopathe française qui a contribué à la formation de nombreux vétérinaires. Elle est également active dans la promotion de l’homéopathie vétérinaire en publiant régulièrement des livres (souvent en partenariat) de thérapeutique homéopathique vétérinaire.

Ces vétérinaires, et bien d’autres, par leur engagement et leur expertise, ont enrichi la pratique de l’homéopathie vétérinaire et continuent d’inspirer de nombreux praticiens.

💜6. UN LIEN FORT :

CELUI DE L’ÊTRE HUMAIN ET DE SON ANIMAL

 

Entre un animal et son humain, il se tisse souvent un lien unique, fort et inconditionnel. Cette relation riche est largement à prendre en compte lors d’une consultation.

 

Entre un animal et son humain, il se tisse souvent un lien unique, puissant et inconditionnel. Cette relation riche est largement à prendre en compte lors d’une consultation.

En effet, ce lien indéfectible apporte aussi un échange fort au niveau des émotions, tant pour l’animal que pour son propriétaire. C’est généralement lui qui connait le mieux son compagnon et il est aussi important de bien noter toutes les indications, les informations et les sentiments dont il nous fait part lors d’une consultation.

D’ailleurs, quand un animal ne va pas bien, son gardien le ressent souvent très vite. À l’inverse, les animaux réagissent eux aussi aux émotions humaines : ils perçoivent nos tensions, nos fatigues, nos chagrins, et peuvent en être affectés.

Parfois, le lien est si fusionnel que l’animal peut transposer le fonctionnement de son propriétaire et aller jusqu’à développer certaines pathologies ou certains traits de caractères communs à son maitre. Il peut aussi « somatiser » un certain état d’âme de son propriétaire.

L’homéopathie permet d’accompagner la relation humain-animal dans toute sa profondeur. En tenant compte de ce lien, du contexte de vie partagé, du tempérament de chacun, elle soutient l’animal tout en respectant son individualité.

 Quand on traite l’animal, l’idéal est aussi d’avoir en consultation son maitre, afin que les deux puissent « bouger » en synergie. De la sorte, toute la famille avance main dans la main et plus efficacement.

 Soigner un animal, c’est souvent aussi prendre soin de ce lien. Et l’homéopathie, par sa finesse, permet de le faire avec justesse, délicatesse et empathie.

 7. DIFFÉRENCES ENTRE

L’HOMÉOPATHIE HUMAINE ET ANIMALE

Si les grands principes de l’homéopathie restent les mêmes chez l’humain et chez l’animal — loi de similitude, individualisation, globalité… — leur application peut, elle, varier sensiblement.

Qu’il s’agisse de troubles physiques récurrents, d’émotions perturbées, de réactions au stress ou de sensibilités chroniques, l’homéopathie propose un accompagnement tout en subtilité, qui s’adapte à chaque animal, chaque tempérament, chaque contexte de vie.

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Verbalisation :

Chez l’humain, le patient peut parler de ses douleurs, décrire précisément ses ressentis physiques ou émotionnels. L’animal, lui, ne parle pas avec des mots, mais il exprime énormément au travers de son comportement, son attitude, son regard, ses habitudes.

Cela demande à l’homéopathe une observation fine, mais aussi une écoute attentive de ce que le propriétaire exprime, car c’est souvent lui qui perçoit les petits changements subtils : un chat qui ne monte plus sur le canapé, un chien qui ne joue plus, une vache plus distante du troupeau…

En homéopathie, pour les recherches du bon remède, tous les chapitres des douleurs et des sensations (par exemple : pressantes, perforantes, très intenses, comme un fourmillement, etc.) ne sont pas utilisables. Tout comme les rubriques de localisation précise, et d’innervation (par exemple si une douleur est frontale mais qu’elle part jusque dans le bras…), ce qui complique la recherche.

Le filtre du propriétaire :

L’humain comme intermédiaire… et aussi comme acteur

 Chez l’humain, le patient est pleinement acteur. Chez l’animal, c’est son humain qui parle pour lui, observe, transmet, soigne. Cela implique une forme de « traduction » permanente, mais aussi une collaboration forte.

C’est le maitre qui « interprètera » principalement les signes que son animal donne. De ce fait, ces signes passent par le « tamis » du propriétaire, qui a son propre chemin de vie, fait d’expériences riches et variées. De ce fait, il est aussi judicieux pour le praticien de bien observer l’animal, afin d’avoir le plus d’éléments possible pour le traiter.

Parfois, les deux doivent être pris en compte ensemble. Il n’est pas rare qu’un trouble chez l’animal soit lié à une tension émotionnelle ou un déséquilibre dans la cellule humaine. Sans culpabiliser personne, cela permet de traiter plus profondément.

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Sortes de troubles :

Des troubles différents, des expressions différentes

Les maladies chez les animaux ne sont pas toujours identiques à celles des humains, et surtout, elles ne s’expriment pas forcément de la même manière. Par exemple, un état de stress peut générer des comportements spécifiques : léchage compulsif, destruction, isolement… qui demandent une interprétation adaptée.

Le mental : Une approche plus directe

Les animaux n’ont pas de filtres mentaux ou émotionnels comme chez les humains (peur du jugement, refus du changement, conflits intérieurs complexes…). Leurs réactions aux remèdes peuvent être plus rapides, plus franches, plus pures.

Ils ne s’auto-analysent pas, ne se bloquent pas par croyance. Cela rend les résultats parfois bluffants.

L’homéopathie auprès des animaux demande un regard différent, une observation fine et de mettre de côté nos « préjugés » humains. Il est important de ne pas projeter nos émotions ou raisonnements sur eux, mais de les observer pour ce qu’ils expriment réellement, sans anthropomorphisme (c’est-à-dire sans leur prêter des pensées, des intentions ou des émotions typiquement humaines), avec respect et justesse.

8. LIMITES DE L’HOMÉOPATHIE ET DES ANIMAUX

 

L’homéopathie est une médecine à la fois subtile, précise et profonde. Elle agit sur tous les plans — physique, émotionnel, comportemental — et elle peut, chez l’animal comme chez l’humain, faire émerger des transformations impressionnantes. Mais comme toute pratique thérapeutique, elle a ses limites. Il est essentiel de les connaître pour utiliser cette méthode avec justesse et bon sens, toujours dans l’intérêt de l’animal

Voici quelques exemples concrets :

  • 🦴 Fracture ouverte ou déplacement osseux : une intervention chirurgicale est indispensable.
    👉 Par contre, après l’opération, l’homéopathie peut soutenir la consolidation osseuse et la récupération générale.
  • Tissu mort ou gangrène : une nécrose ne peut pas être « réparée » par homéopathie. Lorsqu’un organe est gravement lésé, détruit ou qu’il ne reste plus assez de « terrain » sur lequel agir, l’homéopathie ne peut pas réparer ce qui est irréversible.
    👉 En revanche, elle peut accompagner le processus de cicatrisation après retrait des tissus nécrosés.
  • 🧪 Maladies infectieuses ou contagieuses graves: nécessitent un traitement médical d’urgence.
    👉 L’homéopathie peut ensuite aider l’organisme à se rééquilibrer en douceur.
  • 🚨 Urgence vitale ou situation aiguë (torsion d’estomac, crise convulsive, hémorragie grave, intoxication grave, troubles neurologiques aigus…) : pas le moment de chercher un remède, on file chez le véto !
    👉 Mais une fois stabilisé, on peut soutenir le rétablissement global de l’animal.
  • 💊 Certaines pathologies lourdes nécessitent une prise en charge conventionnelle en premier lieu: Les maladies infectieuses sévères, les troubles métaboliques lourds ou certaines maladies chroniques évolutives (comme l’insuffisance rénale, le diabète, les cancers…) nécessitent un suivi médical vétérinaire régulier et des traitements spécifiques.
    👉 Dans ces cas, l’homéopathie peut jouer un rôle de soutien ou d’accompagnement, en étroite collaboration avec le vétérinaire.

Et dans un autre registre :

  • 🔍 Quand le contexte ne permet pas le suivi : L’homéopathie repose sur l’observation fine, le suivi dans le temps, l’individualisation. Si le contexte ne permet pas ce suivi — par exemple dans certains élevages où les animaux sont peu manipulés, ou dans des situations où l’observation n’est pas possible —, son efficacité peut être limitée.
  • Quand il y a des attentes irréalistes : Autant en situation aigue (non vitale), l’homéopathie peut être puissante, rapide et très efficace, autant, dans certaines situations très chroniques, l’homéopathie demande du temps, de la patience et une certaine ouverture. Si l’on attend d’elle une « solution miracle » immédiate, sans implication, ou qu’on change de remède à chaque petite variation de comportement, on risque d’en freiner les effets (tout comme pour les humains d’ailleurs).
  • 🧘‍♂️ Les limites propres du thérapeute : Et oui, c’est une donnée à prendre en compte… Chaque praticien a son propre vécu, ses propres expériences. De par son chemin de vie, il a des limites personnelles, qui sont mouvantes, mais réelles. Il est important d’en tenir compte et de rester humble.

En résumé: L’homéopathie a toute sa place… mais pas n’importe quand, ni n’importe comment. Elle peut apporter un soutien précieux à de nombreux animaux, que ce soit pour leur bien-être émotionnel, leurs douleurs chroniques, leurs troubles fonctionnels ou leurs fragilités de fond. Mais elle ne prétend pas tout soigner.

 C’est une médecine qui respecte le vivant dans toute sa complexité. Et c’est précisément ce respect-là qui la rend si précieuse… y compris lorsqu’elle rencontre ses propres limites.

 Je travaille toujours dans le respect de l’animal et de ses besoins réels, en collaboration intelligente avec la médecine vétérinaire. Mon approche se veut complémentaire et responsable : dès qu’un cas nécessite une prise en charge vétérinaire, JE LE RECOMMANDE SANS HÉSITER. Ce n’est pas l’un ou l’autre : c’est le bon soin, au bon moment 💛.

À noter :

9. DIAGNOSTIC : L’HOMÉOPATHIE NE REMPLACE PAS UN DIAGNOSTIC VÉTÉRINAIRE 

Seul un vétérinaire peut poser un diagnostic précis. L’homéopathie peut être une aide précieuse dans de nombreuses situations, mais elle ne remplace ni une auscultation ni des examens complémentaires réalisés par un vétérinaire. C’est une approche complémentaire, qui gagne à être utilisée avec discernement, dans une vision globale du soin et du respect de l’animal.

10. CONCLUSIONS

 

L’homéopathie vétérinaire offre une voie d’accompagnement riche, respectueuse et profondément individualisée. Grâce à sa finesse d’action, elle soutient les animaux dans leurs déséquilibres physiques comme émotionnels, en prenant en compte leur tempérament, leur histoire et leur environnement.

Elle permet souvent de rééquilibrer en douceur ce qui, autrement, pourrait devenir chronique ou récurrent. Elle s’inscrit en résonance avec le lien humain-animal, et peut renforcer le bien-être global du foyer. Elle encourage ainsi une médecine plus consciente, plus respectueuse, centrée sur l’individu et son vécu.

Bien entendu, elle ne remplace pas les soins vétérinaires nécessaires dans certaines situations d’urgence ou de pathologie grave, mais elle peut être un complément précieux dans de nombreux cas.

Choisir l’homéopathie pour son animal, c’est faire le choix d’une approche globale, respectueuse et consciente, qui cherche à rétablir l’équilibre plutôt que de simplement masquer les symptômes. C’est aussi offrir à son compagnon un soin personnalisé, au plus proche de ce qu’il est profondément.

Je me tiens avec joie à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus, ou envisager un accompagnement pour votre animal.

11. LITTÉRATURE autour des

ANIMAUX ET DE L’HOMÉOPATHIE

Je vais vous fournir plusieurs liens pour des livres à propos d’homéopathie vétérinaire (en cours de préparation), cela se trouvera ici : ____

 En attendant, vous avez déjà une large palette de propositions ici : https://bibliotheque.ensv.dz/index.php?lvl=more_results

12. SOURCES

  • Sources personnelles
  • L’homéopathie à travers les âges : Livre écrit par Millemann / Osdoit : « Homéopathie vétérinaire : de la théorie à la pratique »
  • Ainsi que diverses sources internet

🔎 Avertissement :

Les informations partagées dans cet article sont fournies à titre informatif et ne remplacent en aucun cas un diagnostic ou un traitement vétérinaire. En cas de doute ou de problème de santé chez votre animal, il est essentiel de consulter un vétérinaire qualifié.

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